Mon approche: la thérapie du fascia
Les approches thérapeutiques conventionnelles nous ont habitué à des suivis qui s'étirent sur plusieurs rendez-vous, sans qu'on travaille nécessairement l'endroit qui est problématique.
Le fascia
Mon expérience et mes formations m'ont montré qu'on peut avoir un impact rapide sur la majorité des malaises et tensions en venant travailler le fascia directement dans la zone qui est sensible. C'est pour ca dès le premier rendez-vous, je veux aller droit au but, et je travaille directement la zone qui te cause problème.
Le fascia, c'est une pellicule de tissus qui part de ta peau, et se rend jusqu'à tes os, un peu comme une toile d'araignée. Quand le fascia se coince, nos mouvements deviennent restreints, l'inflammation apparaît dans les tissus, et la douleur peut venir s'installer. Les tensions du fascia peuvent aussi réduire la circulation des fluides comme le sang et la lymphe, limitant ainsi la capacité du corps à guérir.
En venant détendre ton fascia, on peut donc améliorer rapidement ton amplitude de mouvement et réduire tes douleurs. Parmi toutes les techniques que j'ai apprises, c'est la thérapie du fascia qui me permet d'avoir le maximum d'impact sur la qualité de vie de mes clients.
C'est pour cette raison que j'ai concentré mes efforts pour développer la technique de fasciathérapie la plus efficace possible. Je veux offrir un processus thérapeutique court, qui va te faire économiser du temps et de l'argent.
Comment on s'y prend ?
On cible la zone qui t'embête
On travaille directement cette zone
La technique EVA
Le fascia
C'est mon mentor, Charles Poliquin qui m'a fait comprendre que le fascia est très souvent la source nos malaises et nos tensions.
C'est depuis cette réalisation en 2011 que j'explore les meilleures techniques de thérapies au monde pour aider mes clients le plus rapidement possible.
Suite à mes nombreuses formations et à mon expérimentation constante, j'ai élaboré ma technique de thérapie du fascia que j'ai nommé le modèle EVA.
Cette technique me permet d'avoir un taux de succès grandement supérieurs aux normes de mon domaine. En voici les grandes lignes.
1
Étirement
L'étirement du fascia a été popularisé dans les années 1990 par le Dr. Michael Leahy, chiropraticien et ex-ingénieur aéronautique pour l'armée américaine. Sa technique, nommé "Active Release Technique" a été reconnu pour avoir sauvé la carrière de plusieurs athlètes professionnels. Cette technique révolutionnaire se base sur des protocoles pré-établis, en traitant dans le sens de la fibre musculaire.
Plus tard, j'ai appris à la perfectionner avec un modèle de thérapie en trois dimensions. Sur la photo, j'ai dû mesurer la tension en variant les angles du poignet, des doigts et du coude dans l'angle précis qui est le plus efficace. Palper en trois dimensions de cette façon me permet de trouver l'angle optimal pour détendre la tension.
En pratique, ça signifie que la tension se détend environ 50% plus rapidement, ce qui réduit donc le nombre de rendez-vous nécessaire pour que le client aille mieux. C'est ce modèle d'étirement que j'ai perfectionné et incorporé dans la technique EVA.
2
Vibration
La thérapie du fascia par vibration n'est pas très commune au Québec. On a vu récemment l'essor des masseurs à percussions sur les réseaux sociaux, qui font un mouvement de va-et-vient et qui, selon moi, ont un certain impact sur les muscles.
C'est mon mentor de Toronto, le Dr. Allan Oolo Austin, qui m'a introduit à son outil de vibration. Sa particularité, c'est qu'il reste toujours en contact avec la peau.
Ses bienfaits sont scientifiquement expliqués par la meilleure irrigation des tissus qu'elle procure. Certains thérapeutes en Angleterre avancent l'idée que ce type de vibration peut apaiser le signal nerveux, donc le signal de douleur.
En pratique, cette technique m'est particulièrement utile quand une zone est très sensible au toucher. Ça me permet de la désensibiliser, pour ensuite travailler avec des étirements et l'abrasion.
3
Abrasion (grattage)
L'abrasion du fascia a été utilisée sous sa forme archaïque en médecine chinoise traditionnelle il y a plusieurs milliers d'années. Avec un gua sha, formé de corne de bison ou une pièce de jade, le thérapeute venait frotter la peau et le fascia, pour le forcer à guérir.
Dans les années 2010, le Dr. Mark Scapaticci l'a perfectionné en utilisant un outil texturé nommé le FAT tool. Plus doux, plus efficace et laissant peu de marques, cet outil nous permet d'avoir un impact sur le fascia jusqu'à 3 cm de profondeur.
Frotter l'outil sur la peau nous permet de sentir des adhérences, qui sont une forme de tissu cicatriciel dans le fascia. En venant le "gratter", on libère des tensions profondes dans le fascia difficilement accessibles par d'autres moyens. L'utilisation du Fat Tool est souvent un catalyste qui permet aux autres techniques de mieux fonctionner.