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11 février 2021Que dit la science sur Advil et Voltaren ?
Je viens de croiser un article qui résume les dernières recherches au sujet d'Ibuprofène (Advil), de diclofenac (Voltaren) et des autres AINS (anti-inflammatoire non stéroïdiens). J'entends souvent des questions à ce sujet, alors j'ai décidé de résumer les grandes lignes de l'article, destiné aux physiothérapeutes, qu'on peut trouver ici.
Efficacité
Les chercheurs arrivent à la conclusion que ces médicaments vont toujours être efficaces pour traiter les blessures aiguës, à condition qu'il y ait présence d'inflammation. Pour que ce soit efficace, il faut une quantité minimum d'inflammation à combattre. Sinon, les chercheurs concluent qu'on s'expose à des effets secondaires pour rien.
Les AINS ont besoin d'atteindre des niveaux stables dans le sang avant de faire effet. On remarque donc que pour les blessures plus légères, l'acétaminophen (Tylénol) est aussi efficace que les AINS pour réduire la douleur, l'enflure et la dégradation du mouvement. Ça s'explique parce que dans ces situations, l'enflure et la perte de fonction sont pratiquement disparues lorsque l'AINS commence à faire effet.
Advil vs Voltaren
Plusieurs recherches montrent qu'Advil et Voltaren sont plus efficaces qu'un placebo pour réduire l'intensité de la douleur. Par contre, il n'y a pas de différence d'efficacité entre les deux. Le Voltaren, même s'il est appliqué sur la peau, est absorbé systématiquement par le corps. Il fonctionne de la même façon que si on avait prit un comprimé d'Advil. Ça veut dire en gros que Voltaren peut causer les mêmes effets secondaires. Son principal avantage, c'est de réduire le nombre de pillule à avaler, ce qui peut être intéressant pour certaines personnes.
Impact sur la guérison ?
Selon la littérature scientifique, la famille des AINS aide à réduire les douleurs reliées à l'inflammation, et le fait d'utiliser des comprimés ou une crème ne semble pas faire de différence significative sur l'efficacité. Il n'y a donc pas de doute qu'ils ont leur place. Mais j'ai trouvé une étude qui suggère que ces médicaments peuvent ralentir le processus de guérison des tissus (l'étude est ici), et cette idée semble gagner en popularité auprès de la communauté des thérapeutes musculosquelettiques.
Il nous reste encore bien des choses à apprendre au sujet des AINS, mais ma conclusion personnelle de tout ça, c'est qu'il faut prioriser une utilisation judicieuse de ces outils, sans tomber dans l'excès. C'est donc important de consulter un professionnel de la santé pour se faire conseiller, et de faire ses propres recherches.
Bibliographie
Anderson K, Hamm RL. Factors That Impair Wound Healing. J Am Coll Clin Wound Spec. 2014;4(4):84-91. Published 2014 Mar 24. doi:10.1016/j.jccw.2014.03.001
Knott, Claire. What Every Physiotherapist Needs to Know about NSAIDs and Musculoskeletal Injuries, 7 mars 2020, https://www.physiospot.com/2020/11/07/nsaids-and-acute-musculoskeletal-injuries-what-you-need-to-know-as-a-physiotherapist/, consulté le 3 février 2021.
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